De la plus “simple” à la plus structurante, la transformation (mise en place d’un nouvel outil numérique, démarche RSE, évolution du modèle managérial) va bien au-delà des outils ou des processus, elle passe par les hommes et la capacité de l’entreprise à s’adapter. Elle bouleverse les process, les façons de faire et insuffle une nouvelle culture de l’innovation, plus ouverte et agile qui ne pourra se déployer que quand les individus et l’entreprise (culturellement parlant) seront prêts.

“La transformation digitale c’est 20% de technologie, 80% de culture et 100% d’humain.” N. Petit, Microsoft

 

Ce que ces transformations viennent challenger 

Le point de départ et le cap

Que vous deviez vous développer commercialement, améliorer l’expérience clients ou collaborateurs, gagner en productivité, le constat, les enjeux et raisons qui vous amènent à questionner les schémas actuels de votre organisation doivent être clairs et posés. L’idée ici n’est pas de questionner pour questionner mais bien de répondre à un objectif, une aspiration ou mieux encore, à une vision partagée (direction, management, collaborateurs voire parties prenantes).

La cohérence entre court terme et vision stratégique

Le monde qui nous entoure est complexe, incertain et nous sommes, tous, dans l’incapacité de prédire la façon dont l’organisation, les individus et l’environnement (consommateurs, concurrence, fournisseurs et toutes les parties prenantes) vont réagir. Il faut donc allier courts, moyens et longs termes, mettre en place des actions concrètes rapidement tout en posant des fondations durables. Le défi est de donner une cohérence aux différentes actions menées tout en construisant une vision porteuse de sens pour tous.

Notre capacité à nous appuyer sur nos échecs pour réussir

Et oui, pas facile de ne pas pouvoir tout contrôler et tout planifier avant de se lancer ! Et si, vous décidiez plutôt de faire confiance aux imprévus, de tester, mesurer et ajuster. La stratégie et la démarche gagneraient alors cette capacité à s’adapter en fonction des feedbacks, qu’ils viennent de l’environnement, des individus, ou de l’organisation, à l’image d’un écosystème qui évolue avec les changements de son environnement et devient ainsi plus résilient.

Notre capacité à travailler ensemble au sein de l’entreprise et avec notre écosystème

Il s’agit ici d’un vaste sujet qui adresse différents niveaux : 

  • Le rapport Direction, CODIR, manager, collaborateurs que ce soit au niveau de la communication interne (flux d’information, niveau de collaboration, …) et de la prise de décision. Et de ce fait, implique l’engagement des collaborateurs dans le projet d’entreprise. Ils sont porteurs de la déclinaison opérationnelle et facteurs de succès.
  • Le rapport et la transversalité qui existent entre les différents services, nécessaires à l’innovation. Imaginons que chacun laisse son égo de côté et intègre que pour apprendre, construire, inventer, il faut être confronté à des points de vues et façon de faire différentes des nôtres. Imaginons encore que la solution peut tout à fait venir de quelqu’un qui ne connaît pas votre métier parce qu’il en aura une autre lecture, une lecture parfois plus simple et trouvera une solution là où vous êtes bloqués. Quelle richesse de mettre autour de la table des experts et des “naïfs”, et des représentants de différents métiers ! Ce qui n’est possible qu’à partir du moment où il y a eu une étape de décloisonnement des services concernés.
  • Le rapport à votre écosystème et votre capacité d’ouverture. Avez-vous déjà cherché des solutions avec un concurrent ? Au Québec, ils s’appellent les coopétiteurs comme coopération. Avant d’aller jusque là, l’idée est de s’ouvrir à un écosystème plus large et faire place à la coopération avec les partenaires, les fournisseurs, les représentants du territoire, les clients, …pour laisser place à une nouvelle organisation qui ne se limite pas aux murs de l’entreprise mais à son écosystème tout entier.

Quel spectre pour aborder ces changement ?

Pas de changement organisationnel sans changement de posture

Tout changement dans l’organisation que ce soit la mise en place d’un nouvel outil collaboratif ou le déploiement d’une démarche comme la RSE va questionner la gouvernance, le leadership, les responsabilités et va réveiller les peurs.

Il peut même amener l’entreprise à se repenser à plusieurs niveaux :  

  • son modèle économique,  
  • son offre de service, 
  • son organisation,  
  • ses ressources humaines et les compétences, …

Ces changements dans l’organisation vont avant tout questionner : 

  • la place de la confiance
  • le curseur managérial et le curseur entre autonomie, pro-activité, ajustement et exécution de ses tâches ou missions.
  • la gestion des projets transverses : structurants mais non rattachés à des fiches de postes.
  • la place laissée à l’imagination, la créativité et aux prises de risques qui y sont liées.

Qu’êtes-vous prêt à laisser faire ? Jusqu’où les managers et collaborateurs peuvent-ils prendre des initiatives, des décisions pour s’ajuster, ré-agir ou mieux anticiper et agir ?

“Sois le changement que tu veux voir dans le monde.” Ghandhi

L’expérience client et l’expérience collaborateur

Ces transformations viennent réinventer et redéfinir nos relations au sein de l’entreprise, avec notre écosystème et du fait, viennent questionner les expériences qu’elles soient collaborateurs ou clients. Au-delà des enjeux qui sont nombreux autour de ces 2 types d’expériences : conquête de nouveaux clients, fidélisation, marque employeur, qualité de vie au travail, …Il y a une véritable symétrie entre les 2. L’expérience client est directement liée à l’expérience collaborateur. Ce qui veut dire que l’on ne peut pas toucher à l’une des dimensions sans considérer la seconde. Et pourtant, combien de projets de transformation vont être abordés uniquement sous l’un des 2 angles.

La place du digital

Dans tout projet de transformation, le digital peut trouver sa place. Le numérique et toutes les possibilités qu’il apporte représente un moyen d’offrir une expérience globale augmentée. Il est à la fois facilitateur et accélérateur. Il va permettre d’automatiser des tâches, de centraliser les informations, de faciliter les collaborations, de tester et de mesurer rapidement les retours. Il va ainsi permettre de libérer le temps nécessaire et l’espace pour faire émerger les créativités et innover. Il re questionne la chaîne de valeur qui est non seulement financière mais également “temporelle” et intellectuelle.

 

Et c’est pour accompagner au mieux ces projets de transformation, que Be Lobsters intervient au cœur de ces 3 spectres en s’appuyant sur l’intelligence collective, et des expertises en design d’expériences, gestion de projets, conduite de changement, facilitation, coaching et marketing. Be Lobsters s’est forgé une compréhension fine, transverse et exhaustive des enjeux liés aux projets de transformation des entreprises.

Stratégie organisation digital